Rémy FRAISSE assassiné par un gendarme… la justice prononce un « non-lieu  » !

Rémy FRAISSE assassiné par un gendarme… la justice prononce un « non-lieu  » !


En  2014, le jeune homme recevait en pleine figure une grenade offensive, 

lors d’une manifestation, contre la construction du barrage de Sirvens .

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Il mourait victime de la puissante déflagration de cette arme de guerre :

l’OFF1, utilisée fréquemment à l’époque du ministre de l’Intérieur VALLS, 

du gouvernement HOLLANDE.
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L’enquête montrera que le gendarme avait agi froidement et avec prémé-

ditation. Il appliquait ainsi, et avec zèle, les consignes de « d’extrême

fermeté » ordonnées par toute sa hiérarchie, jusqu’au plus haut sommets 

de l’Etat (Préfet, et Ministre).
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Ce  crime, a ensuite  été classé « sans suite », par toutes les instances

judiciaires. Et ce verdict hypocrite vient d’être confirmé ces jours-ci par 

la Cour de Cassation.
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Pour tous ces Magistrats, il ne s’est donc rien passé, à Sirvens. Quant à 

Rémy FRAYSSE, il a dû probablement avoir seulement un malaise, dont

il ne s’est pas remis… Il n’y avait donc pas de gendarme, et aucun 

lancé de grenade n’a été effectué ce jour là !
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Il faut dire que depuis, la justice demeure toujours aussi clémente envers

les forces de l’ordre, et inversement, elle se montre complètement 

intraitable, lorsqu’il s’agit de casser du gilet jaune.

Ainsi près de 10 000 tirs de LBD40 (arme létale) ont visé des manifestants  :

Ils ont mutilé plusieurs centaines d’entre eux, et ils ont blessé très gravement 

plusieurs milliers d’autres.
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500 personnes ont porté plainte, contre ces exactions policières.   

Mais les magistrats sont venus à la rescousse, pour toutes les classer      

« sans  suite »… comme pour Rémy !  

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Par contre les mêmes magistrats n’ont eu aucun scrupule pour condamner 

plus de 10 000 gilets-jaunes, pour des motifs aussi  farfelus  « qu’ Outrage 

et Rébellion »  (*) voir plus  bas.   Nos juges n’ont d’ailleurs pas hésité un seul

instant pour envoyer en prison plus de 1 000 manifestants pour des motifs aussi 

bidons.
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La Macronie est un état policier. 

Mais s’il en est ainsi, c’est aussi, et surtout grâce à une justice très 

partiale qui se met d’elle-même aux ordres du pouvoir, pour défendre ce 

système d’injustices.


 
(*)   « Outrage  et  Rébellion »   Ce motif pénal est une aberration du Droit français, dans 
la  mesure  où  c’est  celui  qui  se  prétend être « victime » qui a le pouvoir de  verbaliser. C’est  une véritable aubaine  dans les commissariats pour arrondir les fins de mois !

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Redacteur

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