C’est dans la journée de vendredi 05 novembre, que le Tribunal Correctionnel de Paris
rendra son verdict, dans le procès d’ Alexandre BENALLA.
Rappelons que ce garde du corps de Macron, a comparu en justice, au mois de septembre
2021, pour des faits extrêmement graves (* voir plus bas), remontant à juin 2018.
Il aura donc fallu plus de trois ans, aux magistrats pour décider du sort de ce barbouze,
qui avait violemment frappé des Gilets Jaunes, lors d’une manifestation, en se faisant passer
pour policier.
Certes la « Justice » est plus rapide que pour BALKANI ou SARKOZY, mais elle est beaucoup
plus lente, que lorsque les mêmes juges, osaient mettre en prison, sur le champ, des
manifestants Gilets-Jaunes, en employant des procédures expéditives.
En effet, une fois de plus, on ne peut que constater que la « Justice » fonctionne à deux
vitesses : Elle se montre bienveillante, et très clémente lorsqu’elle poursuit les grands
de ce monde. Elle est très partiale, et féroce, lorsqu’elle a affaire aux classes laborieuses.
Le parallèle du traitement gentilé, réservé à Alexandre BENALLA contraste singulièrement
la violence déployée lors de tous les 40 000 procès intentés aux Gilets Juanes, ces trois
dernières années.
Il faut rappeler que le « Gorille de Macron », n’a pas fait un seul jour de prison préventive,
avant son procès, alors que ces actes sont criminels (* voir plus bas). Pendant ce temps,
plus de 1 000 Gilets-Jaunes y ont séjourné, et certains y sont encore. 20 000 sont toujours
« Interdits de manifestations ».
Et on peut être sûr que le verdict qui sera rendu à la fin de semaine prochaine, sera dans
la continuation de cette « Justice » à deux vitesses.
Car déjà, lors du procès de BENALLA en septembre, le Procureur s’est presque excusé d’oser
demander une peine « exemplaire » de prison …avec sursis, contre cet « homme de main » de
Macron !
Mais, d’’or et déjà, on peut même supposer qu‘ Alexandre BENALLA , sera relaxé, tant les
juges se sont montrés très complaisants à son encontre depuis trois ans, en lui reconnaissant
des circonstance atténuante «puisqu’ il avait voulu bien faire ».
C’est à en mourir de rire, tellement c’est grotesque ! Mais , avec Macron (le véritable donneur
d’ordre des prétoires) «On peut être une brute, mais on ne doit pas être rebelle »
(Victor HUGO – L’homme qui rit – ).
(* ) Les crimes de BENALLA :
(passibles de plus de 10 ans de prison ferme)
– 1) Usurpation d’uniforme,
– 2) Port d’Arme (révolver),
– 3) Accomplissement de Missions, pour lesquelles
il n’était pas habilité.
– 4) Violence sur personnes,
– 5) Dissimulation de preuves,
– 6) Mensonges et Faux témoignages,
– 7) Faux et Usages de Faux,
– 8) Délit de fuite.
Face à cela, une pétition réclamant l’amnistie des gilets jaunes est disponible en ligne.
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