Retour sur le Rojava

Retour sur le Rojava

La soldatesque lancée par le régime turc contre la zone gérée par les forces kurdes au nord-est de la Syrie, au début de ce mois d’octobre, en l’espace de deux semaines, a engendré une reconfiguration territoriale des belligérants à travers de maintes manœuvres diplomatiques et la mise en danger de   l’expérience d’autonomie kurde du Rojava (le Kurdistan Ouest de Syrie).

Externalisation de la guerre civile

En finir avec les Kurdes à la frontière turco-syrienne est, depuis des années, une des principales préoccupations du régime d’Erdogan. Le parti politique dont il est issu, l’AKP (Parti de la justice et du développement) est le successeur de partis précédents, nourris d’islamo-conservatisme, de populisme, de nationalisme et de néolibéralisme. En fait, l’AKP s’est révélé être le parti du président et non l’inverse.

Recep Tayyip Erdogan porte une haine viscérale – pathologique – envers les Kurdes. La guerre civile qu’il a déclenchée en Anatolie durant l’été 2016 (région turque où la minorité kurde est la plus importante) contre le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) et contre la population, dans une guerre à huis clos, a notamment détruit, quasi totalement, la ville Dyharkabir, a jeté en prison son maire et a chassé la population dans les montagnes.

Mais l’« hyper président » collectionne aussi les opposants non Kurdes : par exemple, Ali Babacan ex-membre de l’AKP, Ekrem Imamoglu le vainqueur d’Istanbul lors du dernier suffrage municipal, Osman Kabala homme d’affaired plutôt de gauche et défenseur de la diversité culturelle, etc. Au mois d’août dernier, Erdogan à fait détruire 300 000 livres dans le cadre de la purge en cours depuis le coup d’Etat manqué de 2016. Pour avoir encore quelques alliés, il s’acoquine avec les nationalistes d’extrême droite – ses opposants – et leurs adversaires, les djihadistes, pour continuer la sale besogne fascisante. Car on peut – bien qu’il n’y a pas de similitude idéologique avec Mussolini ou Hiler – qualifier Erdogan de fasciste, voire de génocidaire s’il avait les coudées franches.

En pénétrant en Syrie, l’armée turque envahit sa voisine, toujours tenue par le « boucher de Damas », Bachar El Assad. Cela, grâce au feu vert du président Trump, qui fit  redéployer un contingent de Marines USstationné dans cette région (autour des puits de pétrole), autorisant de facto Erdogan à faire son « ménage ».

Quelques cartes de la situation au gré des évolutions territoriales :

Avec le coup de poignard trumpien, la troisième offensive

A partir de 2012, le PYD (Parti de l’Union démocratique kurde de Syrie) avait, après en avoir chassé Daesh, repris le contrôle des villes comme Kobané, Afrin, Jazira… pour constituer en janvier 2014 l’autonomie de la région. Mais ce fut principalement avec le siège de Kobané par l’État islamique et avec la résistance des YPG (Unités de protection populaire, une émanation du PKK), renforcées par les YPJ (Unités combattantes féminines) (2) que les milices kurdes obtinrent une légitimité, avec le soutien de la coalition occidentale et pour au finish devenir son allié dans la lutte contre l’État Islamique.

Rappelons que l’ensemble des forces de défense du Rojava sont incorporées dans les FDS (Forces démocratiques syriennes), celles-ci ne se reconnaissant pas dans les intérêts du régime d’El Assad.

L’État turc est en guerre depuis plus de 35 ans contre, jadis, le séparatisme kurde, aujourd’hui, contre leur autodétermination – et non plus l’indépendance. Pour contrecarrer ce projet, l’armée turque avait déjà, en 2016 et 2018, mené deux conflits dans cette région de Syrie, baptisés respectivement Bouclier de l’Euphrate et Rameau d’Olivier.

La première incursion visait à endiguer l’expansion des YPG, celles-ci préméditaient de réunir les deux extrémités du Rojava – d’Afrin à l’Irak – permettant de développer cette partie de la frontière turco-syrienne. Repousser les YPG d’Afrin est à l’origine de la deuxième incursion, pour notamment, y installer  deux des quatre millions de réfugié-es arabo-sunnites syrien-nes (installé-es sommairement dans des camps turcs afin de fuir les bombes d’Assad et de Poutine), après avoir chassé les Kurdes et les diverses minorités ethniques qui y vivent.

Si ces deux offensives se sont soldées par de faciles victoires pour Istanbul (3), suppléée par des djihadistes (de Daesh, El Nosra, Al Quaïda…) recyclés en mercenaires, la présence militaire US sur ce territoire dominé par les Kurdes, barrait la route des forces turques. Alors qu’Istanbul avait réclamé à plusieurs reprises à Washington la constitution d’une zone tampon sécurisée de 30 kilomètres de profondeur à partir de la frontière, l’annonce, inattendue, du retrait des troupes américaines de cette région syrienne par Trump a constitué un feu vert pour Erdogan, qui déclencha sa troisième charge guerrière le 9 octobre dernier.

Une guerre pour atténuer la discorde interne

Baptisée « Source de Paix », cette nouvelle agression, au-delà de l’objectif d’éloigner le soi-disant péril kurde et d’occuper une partie étendue de la Syrie, avait également pour fonction d’endiguer l’opposition croissante de la politique du président Erdogan.

En premier lieu, intervenir sur le rapport de force qui se modifie en faveur des opposants politiques. Lors des élections municipales de mars et juin 2019, l’AKP a perdu les mairies d’Ankara et d’Istanbul détenues par des islamistes durant vingt-cinq ans. Le suffrage a dévoilé l’affaiblissement de l’aptitude d’Erdogan à entretenir son hégémonie sur la base de l’AKP, mais aussi un transfert de voix vers l’extrême-droite, le MHP.

Ainsi, l’argument patriotique de lutte contre le terrorisme, permet à Erdogan de solidifier sa base, de désamorcer et, ou repousser, les risques de scissions menées par des cadres historiques du parti d’une part, et par la-même, l’occasion d’autre part, de provoquer la rupture au sein de l’opposition entre le HDP (Parti démocratique des peuples issu du mouvement kurde) et ses autres composantes « républicaines » et nationalistes – le CHP et IYI Parti (4) ; ces derniers votèrent en faveur de l’offensive en Syrie.

Point de difficulté majeure, le nationalisme millénaire et ethnique est coriace en Turquie.

Pour le chef de l’État, toute critique de cette guerre sera identifiée comme soutien aux « terroristes kurdes », causant ainsi de nombreuses arrestations. A l’offensive militaire s’est ajoutée la répression contre le mouvement kurde de Turquie, notamment contre les municipalités détenues par le HDP. Actuellement, vingt quatre maires de municipalités kurdes ont été démis de leurs fonctions, accusés de soutien au terrorisme. Dix huit sont en prison… toujours sans condamnation. A leurs postes, l’Etat a parachuté des gouverneurs…

Dans le même laps de temps, les djihadistes assassinaient une figure de la lutte des femmes kurdes, Hevrin Khalaf, et son chauffeur. Selon une source journalistique, Hevrin aurait été violée et lapidée. D’ailleurs, Istanbul avait ordonné aux mercenaires de retirer la vidéo présentant les deux cadavres.

L’échiquier d’Erdogan

L’initiative prise par Donald Trump concernant le retrait de ses troupes a suscité la réaction de quasiment toutes les sphères de l’appareil d’État et de la coalition internationale. En retirant ses forces, Trump (consciemment ou non) affaiblissait considérablement les FDS, permettant à Erdogan de passer à l’offensive, réactivant implicitement des cellules dormantes de l’État Islamique. Erdogan serait-il le cheval de Troie du djihad ?

Cependant, tandis que les FDS passaient un accord avec El Assad et avec Poutine afin de protéger la « zone autogérée », Erdogan négociait avec Washington une trêve le 17 octobre, pour permettre la levée des sanctions économiques prises à son égard. Puis il signait le 22 octobre un cessez-le-feu avec Moscou. Avec ces accords, il obtenait sa « zone de sécurité » de 35 kilomètres de profondeur sur 120 kilomètres de long (contrairement aux 440 implorés initialement), où les FDS n’auraient plus de présence et ne déploieraient aucune activité.

Le chef de l’État turc agit de « bonne guerre », négociant aussi bien avec Washington qu’avec Moscou, achetant notamment des armes à ces deux « super-puissances ». Cette parade il la doit à la crise de l’ordre libéral et donc aux chancelleries occidentales, qui agissent au coup par coup selon leurs intérêts particuliers, et à leur impuissance sur le plan diplomatique. Par là même et paradoxalement, il défend les intérêts du capital turc (public/privé) dans la mondialisation : dans le classement mondial 2019, la Turquie se place à la 20° place des pays les plus riches. Si le pays talonne la Suisse et l’Arabie Saoudite pour le montant de son PIB (Produit Intérieur Brut), il n’est pas sûr du tout que le bellicisme du régime profite à son économie, sa croissance indique une forte baisse  : moins 7,8 %.

De par son positionnement géographique et géopolitique, la Turquie islamiste joue sur plusieurs tableaux entre l’Est et l’Ouest, le Nord et le Sud…

Pour l’instant, grâce à la présence des millions de réfugiés sur son territoire, Erdogan peut en toute tranquillité faire du chantage à l’UE : expédier un million de réfugiés en Europe par exemple.

S’ajoute, le refus d’Istanbul d’approuver le nouveau plan de défense militaire de l’Otan tant que les « Alliés » refuseront de soutenir avec force sa guerre « antiterroriste » contre les Kurdes. La Turquie est la deuxième puissance militaire de l’Otan, avec 400 000 soldats.

Cette puissance militaire, qu’il ne cesse de développer, lui permet de prendre des positions unilatérales, par exemple, les agressions anti-Kurdes. Et il y a peu, avec l’envoi de troupes en Libye, pour défendre Tripoli contre le général Haftar. Il est manifeste que l’ambition du régime turc est d’accroître sa présence – plutôt faible – en Méditerranée par intérêt géostratégique et pour mettre la main sur des gisements d’hydrocarbures.

Au-delà de la bande territoriale sous domination turco-djihadiste, reliant Tel Abyad à Ras al-Ayn, le reste de la frontière est aujourd’hui sous le contrôle des patrouilles russo-turco-syriennes, afin de freiner les forces turques.

Ainsi, Istanbul sort gagnante de cette expédition. Même sans aboutir à une occupation totale, Erdogan a présenté cet accord comme une victoire, réalisée, de plus, en défiant les Occidentaux. Une victoire aussi pour El Assad, lui permettant de reconquérir des zones dont le contrôle lui échappait depuis le début de sa guerre contre son peuple. Un autre gagnant est bien entendu Moscou, qui jouant un rôle de « médiateur », démontre son emprise dans cette région.

Les perdants sont en premier lieu les peuples Kurdes, en second les impérialismes occidental.

Le recul kurde

La tyrannie de l’armée turque et des mercenaires djihadistes de l’Armée Nationale Syrienne (ANS) – ex-Armée Syrienne Libre (ASL) – a contraint les populations à l’exil dans des camps de fortune, montés par l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES, ex PYD) (5), ou bien dans des camps déjà surchargés. Selon l’ONU, 180 000 personnes auraient été obligées de quitter Sérékanyé, Ras al-Ayn et Tel Abyad. 300 000 selon l’AANES. Là où El Assad a récupéré les zones où se trouvent les camps, il refuse à l’ONU d’y apporter son aide.

Le journaliste, Ersin Çaksu, installé au Rojava, affirme qu’à Kobané où il se trouve, la vie politique et sociale continue de façon régulière : « Les structures administratives et politiques sont toujours en place, les assemblées fonctionnent, aucun changement concernant les frontières ou les drapeaux. Il faut bien comprendre que l’accord passé avec le régime syrien est pour le moment uniquement d’ordre militaire ; son armée occupe de nombreux points d’observation le long de la frontière ».

Mais c’est un tout autre son de cloche dans les zones occupées par les Turcs et leurs supplétifs djihadistes. A Sérékaniyé ou Tel Abyad, point de retour à la normale. Ces deux villes, et la zone qui les entoure, sont sous domination mercenaire, maisons et propriétés privées sont extorquées ? Toute possibilité de retour est donc interdite aux Kurdes et pour les minorités ayant participé, d’une façon ou d’une autre, à l’administration, aux conseils locaux, etc.

L’invasion turque a mobilisé tous les combattant-es kurdes, délaissant la surveillance des prisonniers daeshiens, aussi, plusieurs centaines se sont évadés… Avec des évadés et les mercenaires, c’est le retour des attentats à la voiture piégée ! En effet, l’administration kurde affirme avoir identifié 76 anciens membres de l’État Islamique, aujourd’hui membres de l’ANS. La liste et les informations sur ces moudjahidins de la résurrection – terme pompeux employé par Erdogan – ont été publiées par la presse kurde (6). En tout état de cause les mercenaires/terroristes, quelle que soit leur origine, sont impliqués dans des crimes de guerre : exécutions sommaires, enlèvements, tortures, viols… Ce qui était prévisible vu le niveau de répression et des exactions commises lors de l’occupation d’Afrin.

Pour Washington, l’objectif est le contrôle du pétrole syrien afin de prolonger sa présence dans ce pays. Alors qu’Istanbul tente de faire déborder sa domination en dehors de sa zone « de sécurité » en provoquant de nouveaux conflits, Damas ne se contentera pas seulement d’une présence militaire dans cette région récupérée. Le régime syrien voudra soumettre les FDS à son administration, afin d’en finir avec l’autodétermination du Rojava, qui malgré ses limites et contradictions, constitue une expérience politique laïque et plurinationale, porteuse d’avancées concernant l’émancipation des femmes et la conscience écologiste, fort importante en plein cœur d’une région en feu.

Du PKK guévariste à l’ANNES libertaire

Le PKK fondé en 1978 par Abdullah Öcalan, devient une organisation armée à partir de 1984, combattant pour l’indépendance du Kurdistan de Turquie.

Les Kurdes vivent sur un territoire chevauchant l’Irak, l’Iran, et la Syrie, la Turquie, depuis des temps immémoriaux… Les Turcs provenant d’Asie Centrale envahissent cette région du monde voilà un bon millénaire.

Lors des accords de paix mettant la fin à la guerre de 14-18 et l’écroulement de l’Empire Ottoman, de nouvelles frontières sont dessinées, excluant le Kurdistan. Or le peuple garde intactes ses coutumes… Sa population est discriminée et réprimée lorsqu’elle s’en plaint. Le Kurdistan turc (en Anatolie) est la plus vaste portion territoriale kurde des quatre Etats.

En Syrie, lors de l’avènement du baasisme (nationalisme laïque) en 1962 et de l’arabisation du pays, près de 150 000 Kurdes ne seront plus, sous prétexte d’une immigration illégale, reconnus comme citoyens à part entière. Depuis lors, leurs descendant-es sont considéré-es comme apatrides : non accès notamment à la santé, l’éducation, le travail… une loi toujours en vigueur.

En 1999, Abdullah Öcalan est capturé et emprisonné à vie dans une forteresse. En mars 2013, il signe un accord de paix avec l’État turc ; l’indépendance du Kurdistan n’est plus à l’ordre du jour, le projet communiste, plutôt autoritaire du PKK, est abandonné. En revanche, il optera pour une autodétermination des Kurdes, quels que soient le territoire et les frontières.

C’est ce que tente d’accomplir l’Administration autonome au Rojava : rassembler, dans une auto-organisation communautaire, les populations arabes, arméniennes, assyriennes, azéris, circassiennes, kurdes, sérékaniyé, turques, turkmènes, dans une confédération laïque, par-delà le sectarisme religieux, les haines nationalistes. Poser l’écologie et le féminisme au cœur du projet anticapitaliste, anti-patriarcal et anti-étatiste. Impulser l’égalité homme/femme par la coprésidence de toutes les instances, et la confirmer par une armée mixte. « Inventer » un « pouvoir » politique démocratique décentralisé, basé sur les assemblées communales : le confédéralisme démocratique. Cette expérience s’accomplit dans des circonstances de guerre, cernée par des djihadistes, L’État turc, la dictature syrienne. Mais aussi par Massoud Barzani, président du Kurdistan autonome irakien de 2005 à 2017, farouchement anti PKK et proche de la doxa états-unienne pour le Moyen Orient ; il fustige le projet révolutionnaire du Rojava, entretenant d’ailleurs de bonnes relations avec Erdogan.

A contre-courant de l’exacerbation nationaliste, de l’intolérance religieuse, de la violence guerrière entre clans plus réactionnaires les uns que les autres, des interventions de puissances impérialistes, et de la dictature capitaliste, le Kurdistan libertaire apparaît telle une ardeur utopique en action. Un projet de société libertaire, proche des expériences mises en pratique au Mexique avec les Zapatistes chiapanèques depuis 1994.

Entre traîtrise et faux campisme

Lorsqu’on veut se débarrasser de son chien, on l’accuse de la rage. Nous pouvons transposer cet adage aux Kurdes du Rojava après leur lâchage par Trump. Ce bannissement marque la fin des chances de paix dans la région. Les FDS, durant les combats contre Daesh, rappelons-le, auront subi la perte de 11 000 mort-es et 20 000 blessé-es. Ce sont ces forces qui inaugurèrent la première victoire contre l’État Islamique. Ce sont elles encore qui gardent des milliers de terroristes actuellement en prison. Ce sont pourtant elles qu’Erdogan vilipende à tout crin.

Alors que ces populations du Nord de la Syrie s’évertuent à organiser une société avec, comme projet, la paix et la stabilité, les diplomates européens peuvent constater, primo, que leurs protecteurs contre Daesh sont meurtris « grâce » à leur lâcheté et à leur soumission devant leur « allié » états-unien, qui s’en fiche comme de l’an 40 ! Deuxio, le chantage d’Istanbul, de laisser un million de réfugiés prendre la direction de l’UE, confirme la cécité de l’Europe sur la nature guerrière de l’État turc. Tertio, le fait que les Kurdes se battent  aussi contre le terrorisme international, laisse de marbre les tenants du capital et donc leurs marionnettes : les gouvernements de la coalition anti Daesh, mais aussi ceux du monde entier. Que les femmes kurdes soient égales aux hommes n’émeut pas les représentants de nos « démocraties » : plutôt supporter de nouveaux actes terroristes – ce n’est pas plus mauvais pour les affaires – que de soutenir un projet « subversif » !

Pire ! Afin de ne pas se faire massacrer, les Kurdes – et c’est une question de vie ou de mort – durent appeler à l’aide Bachar El Assad, l’assassin de son peuple, afin avec l’armée russe, de stopper la pénétration turque.

N’a t-on pas entendu dans les médias les détracteurs d’un Kurdistan syrien prétendre que le chef de l’État syrien et les FDS s’étaient alliés contre l’ennemi intérieur ! Non, le peuple du Rojava n’est pas l’allié d’El Assad, il n’y a pas de campisme !

En revanche, ces détracteurs encouragent, de facto, le djihad moyen-oriental et ses soutiens : Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis…

Sources:

(2) En 2017, la militante kurde Diral Dirak s’interrogeait sur la raison « pour laquelle la large majorité des mouvements de femmes dans le monde ne semble pas se soucier du fait qu’une armée entière de femmes autonomes, mues par une idéologie d’émancipation, a dédié leur victoire aux femmes du monde entier, à travers le slogan Femme-Vie-Liberté ».

(3) Avions, blindés et artillerie turque contre kalachnikovs

(4) CHP, Parti Républicain du Peuple, centre-gauche républicain et laïciste, principal parti d’opposition ; IYI Parti, parti de droite nationaliste et laïciste issu d’une scission du MHP d’extrême-droite.

(5) Nouvelle appellation officielle du Rojava depuis 2018.

(6) https://www.hawarnews.com/tr/haber/daislilerden-devsirme-suc-ordusu-smo-1-h20424.html

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Jano Celle

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